[Am]Quand j’chante dans les bars,
personne n’m’écoute,
n’ont rien à foutr’
de mes pe[E]tites chan[E7]sons.
Pourtant j’y mets du rythme,
j’y mets mes tripes,
s’en rendent pas compte
il-(e)s poursuiv’ leurs [Am]liba[A7]tions.
[Am]Ça m’fait mal au cœur
c’est désolant,
c’est trop méchant
qu’mon art n’soit pas [E]respec[E7]té.
Aubades ou poèmes,
tous ces «je t’aime»
ça les laisse froid,
n’en ont vraiment rie[Am]n_à pé[A7]ter.
Refrain
[Dm]Moi, j’rêve de concerts
d’vant des publics [Am]attentifs.
Étés comme hi[E]vers,
ma[E7]ssés et récep[Am]tifs.
[Dm]D’les entendr’ reprendr’
les refrains de [Am]mes chansons
de sourire se [E]fendre
[E7]tous à l’uni[Am]sson.
[F]Je nourris l’es[C]poir,
[G7]que passe à la ra[E]dio,
[F]même le soir très [C]tard
[G]mes titres les plus [E]beaux.
[Am]Pourtant j’écris encore
et je compose,
ma muse explose
comme si de [E]rien n’é[E7]tait.
Pas une semaine
sans que j’étrenne
d’nouveaux morceaux
faits de mes [Am]p’tits cou[A7]plets.