[D]Toi, j’te regarde
qui me souris de [A]loin,
qui musardes, qui t’attardes
chez moi dans tous les [Bm]coins.
Qui m’allumes, me défies,
t’installes dans ma [A]vie
[A7]avec désinvol[D]ture.
Toi, si j’te garde,
si l’on a des de[A]mains,
ou si l’on se hasarde
à faire un bout d’che[Bm]min,
qu’on s’supporte, qu’on va l’amble
qu’on s’met à vivre en[A]semble
[A7]qu’on tente l’aven[G]ture
de s’aimer, sans ret’nue,
sans gêne et sans ta[F#m]bous
mettant nos âmes à nu,
esclaves de nos corps [G]fous,
jusqu’à porter aux [A7]nues
c’qu’il ya d’meilleur en [D]nous.
[D]Toi, babillarde
qui jacasses sans ar[A]rêts,
plus bavarde qu’un barde,
qui ne te tais ja[Bm]mais,
qui me soûles de paroles,
qui deviens mon i[A]dole,
[A7]qui m’enflamme que j’a[D]dule.
Sous ma mansarde
quand tu m’offres ton [A]corps,
sous la lumière blafarde
que tu réclames « en[Bm]core ! »,
qu’on redouble d’ardeur
en dépit de la [A]sueur
[A7]malgré la cani[G]cule.
que tes lèvres me dévorent,
que tu t’montres gai[F#m]llarde,
m’exposant les trésors
cachés entre tes cui[G]ssardes,
que tu prends ton e[A7]ssor
que sur moi tu lé[D]zardes.