Cendal flotante de leve bruma, rizada cinta de blanca espuma, rumor sonoro de arpa de oro, beso del aura, onda de luz, eso eres tú.
Tú, sombra aérea, que cuantas veces voy a tocarte te desvaneces como la llama, como el sonido, como la niebla, como el gemido del lago azul.
En mar sin playas onda sonante, en el vacío cometa errante, largo lamento del ronco viento, ansia perpetua de algo mejor, eso soy yo.
¡Yo, que a tus ojos en mi agonía los ojos vuelvo de noche y día; yo, que incansable corro demente tras una sombra, tras la hija ardiente de una visión!
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Voile flottant de brume légère, ruban frisé d'écume blanche, rumeur sonore d'une harpe d'or, baiser auréolé, vague de lumière, voilà ce que tu es.
Toi, ombre aérienne, qui, chaque fois que je suis sur le point de t'atteindre, disparais comme la flamme, comme le bruit, comme le brouillard, comme le gémissement du lac bleuté.
Onde résonnante d'une mer sans plages, comme errant dans le vide, longue lamentation du vent qui ronfle, quête perptétuelle du mieux, voilà ce que je suis.
Moi, qui dans mon agonie, vers tes yeux tourne le regard de nuit comme de jour; moi, qui cours infatigablement comme un dément derrière une ombre, derrière l'ardente fille d'une vision !
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